Je prenais cette semaine le volant du nouveau Skoda Kodiaq. Une première suite au lancement du nouvel SUV Skoda en septembre dernier. Découverte du premier grand SUV de la marque tchèque.
Le plus grand, le plus beau, le plus fort, Kodiaq se pose en bon père de famille, qui n’attendait que lui. A ses côtés, Octavia est la maman, Superb la grande fille de la famille et Fabia la petite dernière, Yeti et Roomster le duo jumeaux sales gosses grands frères. Rapid et Citigo ont été reniés. La famille est au complet.
Côté design, Kodiaq est à sa place, haut sur pattes, avec des designs extérieur et intérieur fidèles à la marque, sans excentricité. Sa face avant au regard full-LED nous permet d’identifier rapidement sa généalogie, malgré la nouvelle calandre, avec un bloc un peu trop massif à mon goût en son centre. Les lignes sont bien proportionnées, Kodiaq est équilibré. J’aime d’ailleurs assez ses feux anti-brouillards avants, qui se révèlent ici bien plus hauts qu’à l’accoutumée. On le retrouve de chaque côté des feux avants, bien joué.
Lors de cet essai, je prenais le volant du Kodiaq équipé de la motorisation TDI 150, accouplée à la boîte DSG7, sans palettes au volant, bien qu’elles soient disponibles en option. Encore une fois, l’ensemble mécanique est de bonne facture et est laaaaargement suffisant pour une utilisation quotidienne, pour partir en vacances ou si cela vous prend, sortir des sentiers battus. Mais je me dois tout de même de vous prévenir, j’ai eu l’impression d’un gap important dans le ressenti de la mécanique. Je m’explique. Pour être propriétaire d’une Octavia 150 DSG6, j’ai trouvé Kodiaq plus poussif, moins péchu. Je ne sais pas si le poids de la bête est en question comparé à une Octavia Combi ou si c’est la partie mécanique qui peine, mais peut être la mécanique 190 chevaux serait plus adaptée au Kodiaq. Je ne l’ai pas essayée. Cela dit, si pour vous le plaisir de conduite comme je le vois n’est pas nécessaire, que vous êtes à la recherche d’une SUV familial à très bon prix et très bien équipé : Kodiaq est fait pour vous, car il faut le dire, Kodiaq fait le job et le fait bien.h
Il fait le job et les équipements à bord y sont pour beaucoup. En vrac : baguettes de protection des arêtes de portes, appuies-tête type aviation, supports de tablettes, système InCarCommunication (quand papa et maman parlent aux enfants, Kodiaq amplifie le son vers l’arrière), système de verrouillage enfant, tablettes comme dans les avions, parapluie dans la porte, lampe de coffre amovible et roulement de tambour, mon gadget préféré : le gratte-givre rangé dans la trappe à essence. J’adore ! On ajoute un gadget ? Allez, l’application Skoda Connect pour le paramétrage et la planification d’itinéraire depuis le smartphone, en lien avec une Apple Watch aussi. J’aime bien. J’aime aussi son écran d’ordinateur de bord, devenu intégralement digital. Il se gère facilement, avec des touches rapidement mémorisables, chose bien assez rare pour le souligner.
A noter que s’il s’agit du premier gros SUV Skoda, ce n’est pas le premier 4×4 de la marque tchèque. En 2002, est apparue l’Octavia Berline, 2008 la Superb l’a rejointe, puis Yeti arrivait en 4RM. Aussi, mais nous sommes là plus proches de l’anecdote que d’un lien direct avec Kodiaq : de 1966 à 1972, un 4×4 Skoda fut construit en Nouvelle-Zélande : le Trekka, qui ressemblait d’ailleurs beaucoup au Land-Rover de l’époque. Quelques exemplaires subsistent encore à travers le monde. Un monde que Kodiaq ne tardera pas à conquérir. Il est en vente depuis le mois dernier dans le réseau Skoda France et nul doute qu’entre qualité de production, équipements à bord et agrément de conduite, son succès devrait être au rendez-vous.
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