L’aquaplaning au volant : lorsque la machine n’est en contact qu’avec de l’eau. Le territoire de la glisse. Mes derniers souvenirs d’aquaplaning remontent à des retours de Trophée Andros. En ligne droite sur autoroute. Après avoir vu une BMW Série 3 dans le fossé et quelques dérapages, j’avais préféré diviser ma vitesse par quatre. Un virage, aussi, ça s’était terminé sur la bande d’arrêt d’urgence. A chaque défaillance, les mêmes mots qui passent à l’esprit : « Il faut que ça revienne, il faut que ça revienne »… Et si ça ne revient pas assez vite : « Il ne faut pas que ça tape ! ». Ouf, j’ai évité les glissières.
Cette fois, l’aquaplaning était permanent, voulu, recherché. Face au Lac d’Annecy, on m’a proposé de conduire un bateau.
– OK, il y a des pédalos.
– Non, un bateau à moteur.
– Mais je n’ai pas le permis.
– Ce n’est pas obligatoire, voici les clés !
Me voilà aux commandes d’un hors-bord ! Le nom est magnifique, mais visuellement, c’est un petit bateau de plaisance équipé d’un moteur Yamaha 2 cylindres en ligne 212 cm3 de 7,3 kW à 5 500 tours/minute (soit un peu moins de 10 chevaux).
J’avoue ma méconnaissance de la réglementation. Et le bonheur de la découvrir ! Lancé à pleine vitesse pour taper dans les petites vagues, enchainer les 360° au milieu du lac. Marche avant, marche arrière, dans tous les sens. Et même pas le mal de mer.
Oublions le pédalo… #bateaucult pic.twitter.com/hwCL9Iymfv
— AUTOcult (@AUTOcult_fr) 4 août 2016
En voici une belle idée : conduire un bateau !
Annecybateau