Quoi ? Qu’apprends-je ? Je m’absente quelques jours et Ferrari balance les premières infos de sa nouvelle voiture prévue pour le 8 novembre !
En dehors du miracle que peut être cette voiture, qu’est-ce que c’est que ce nom ? Qui donc joue à inventer des appellations qui ne seront jamais utilisées ? F12tdf… Tout le monde sait qu’on l’appellera Tour de France. Alors pourquoi jouer sur une série de minuscules attachées à F12 pour sa dénomination officielle ? Ce n’était déjà pas très heureux avec F12berlinetta !
Car Ferrari rend hommage au Tour de France automobile (encore une partie de notre patrimoine perdu) que les modèles de Maranello ont dominé 1950 et 1960. Les Ferrari 250 GT et 250 GTO s’étaient imposées neuf fois consécutivement avec, entre autres, Lucien Bianchi.
Cette version « tdf » est donc une évolution de la berlinetta avec le V12 6,3 litres porté de 740 et 780 chevaux et un couple de 705 Nm. Au-delà des travaux sur la boîte de vitesses, le châssis et l’aéro, c’est le nouveau système de rayon de braquage des roues arrière variable qui promet beaucoup.
Car soyons réalistes : un tel modèle est uniquement conçu pour les gentlemen drivers. Un vrai pilote y trouverait tous les défauts d’un modèle qui n’a pas été pensé pour la compétition et ceux qui n’imaginent même pas en découvrir les limites n’ont que faire des données techniques.
Donc pour ceux qui voudront se forcer à rouler de plus en plus vite, Ferrari a imaginé un essieu arrière actif. Les roues arrière sont capables de pivoter autour d’un axe vertical. C’est une façon de réinventer un pouvoir directionnel sur le train arrière (et autrement qu’en jetant la voiture !).
Cette Ferrari F12tdf sera produite à 799 exemplaires. Première apparition officielle programmée pour le 8 novembre lors des finales mondiales Ferrari sur le Mugello.
F12Ferraritour de france