L’histoire de la numérotation des autoroutes françaises remonte à l’époque de Napoléon Bonaparte. En 1811, dans le but d’unifier la France et de faciliter la circulation des troupes, Napoléon lance la création des routes impériales. Toutes partent de Paris, où résidait l’Empereur. La numérotation est inspirée d’une analogie ingénieuse : considérer la France comme une grande horloge.
Paris devient le centre de cette horloge, et les routes impériales sont numérotées dans l’ordre des aiguilles d’une montre, débutant à midi. Ainsi, la Route Impériale 1 part vers le Nord, menant à Calais.
Cette numérotation est conservée pour les Nationales et, par conséquent, pour les autoroutes. C’est pourquoi la première autoroute française, inaugurée le 9 juin 1946, n’a pas été baptisée l’A1, mais l’A13, car elle reliait Saint-Cloud à Orgeval dans l’Ouest parisien, correspondant à la Route Impériale 13 menant à Brest.
Poursuivant cette logique, l’A7, qui part de Lyon vers le Sud, est le prolongement de l’A6, partant de Paris vers le Sud. Elle devient ensuite l’A8, puis l’A9, formant ainsi un réseau d’autoroutes longeant la mer Méditerranée.
En développant le réseau autoroutier dans les années 70-80, un système de numérotation à deux chiffres basé sur les régions a été adopté. Les autoroutes de la région parisienne sont numérotées de 1 à 20. En suivant le sens des aiguilles d’une montre, les autoroutes de 21 à 29 partent du Nord. La A64 est ainsi située dans la région Sud-Ouest, portant un numéro de la soixantaine, étant la 4e à y avoir été construite.
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