Non, Volvo ne va pas sortir une nouvelle berline Amazon. Ce nom avait été retiré à la Série 120 suite à une plainte d’un constructeur allemand de motos. C’est bien via Jeff Bezos que l’appellation Amazon fait son retour dans le monde automobile.
Le patron d’Amazon rêve de tout vendre. Et dans tout, il y a aussi des automobiles ! Depuis quelques jours, le plus grand hypermarché du monde vient de faire un premier pas dans le domaine en proposant un configurateur multimarque aux Etats-Unis.
Amazon Vehicles a pour vocation « d’aider les consommateurs » en proposant une application très complète permettant de faire son choix au cœur de l’immense offre du second marché mondial. Par son audience, il aide aussi les vendeurs à proposer leurs produits à des clients toujours plus nombreux.
Barré par la législation américaine dans certains états, Amazon ne vend donc aucune voiture. Mais le site est en train de se constituer une énorme base de données, pleine de références et d’intentions d’achat.
« Notre objectif est de soutenir les clients au cours de l’un des achats les plus intensifs en termes de recherche et les plus importants dans leur vie en les aidant à prendre des décisions éclairées à chaque étape », affirme un communiqué d’Amazon.
Pour le moment, le site propose à ses internautes de tester certains modèles, en partenariat avec des constructeurs, puis d’acquérir des pièces détachées. Mais ce n’est qu’un début. Car, dans les couloirs de Washington, il est déjà question d’autoriser la vente d’automobiles, sans passer par une concession, dans les états encore réfractaires. A ce jeu, les équipes d’Elon Musk s’activent également !
C’est la seconde grande offensive d’Amazon dans le secteur automobile après la création de The Grand Tour pour Jeremy Clarkson et ses acolytes James May et Richard Hammond…
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