Durant la première moitié du XIXe siècle, un inventeur écossais brille par ses expériences chimiques. Charles Macintosh met au point l’imperméable par dissolution du caoutchouc… Quelques années plus tard, sa nièce exporte cette culture du caoutchouc en Auvergne. Edouard Daubrée, le mari de cette jeune Ecossaise lance alors une petite fabrique de balles pour enfants qui sera reprise en 1989 par les frères André et Edouard Michelin. Le point de départ de l’une des plus belles histoires de l’industrie française.
Bibendum se révèle en équipant l’Eclair et la Jamais Contente. L’entreprise prospère et se diversifie en proposant de nouveaux services avec ses cartes et ses guides. Après la Seconde Guerre Mondiale, Michelin révolutionne une seconde fois l’automobile avec le pneu radial.
Le brevet est déposé le 4 juin 1946 et le Michelin X est commercialisé en 1949. Sa structure permet de considérablement réduire les risques de dérive et de multiplier par deux la longévité du pneumatique. En seulement quelques années, la majorité des constructeurs européens l’adopte.
Ce nouveau pneu associe des nappes métalliques, allant d’un talon à l’autre (ce qui forme la carcasse), à une ceinture composée de plusieurs nappes en acier destinées à renforcer le sommet du pneu.
La carcasse radiale permet un contact plus homogène avec le sol et génère ainsi une usure plus régulière de la bande de roulement. Cette rigidité implique également une diminution de la perte d’énergie nécessaire à appliquer une force au pneu.
Ce type de conception est aujourd’hui matérialisé par la présence d’un « R » ou de la qualification « Radial » sur le flanc du pneumatique. La signification des inscriptions sur les pneumatiques est expliquée sur 123pneus.fr.
michelinpneumatique