Que ces comités exécutifs doivent être passionnants (rires)… Enfin, non, pas rires. Imaginez que l’on peut décider de l’avenir stratégique de marques aussi emblématiques que Ferrari ou Porsche autour de longues tables, tout en étant noués dans un nœud de cravate.
Chez Ferrari, Montezemolo a choisi de miser sur l’exclusivité. Le patron de Cheval Cabré préfère produire moins, donc vendre moins, mais vendre mieux et valoriser chaque client.
Chez Porsche, on a opté pour une stratégie diamétralement opposée. Depuis plusieurs années, Porsche cherche à se « démocratiser ». On lance de petits coupés, un 4×4, une berline… L’objectif est de faire du volume, du chiffre d’affaires et de sortir du carquan de « petit constructeur ».
Le Cayenne et la Panamera ont trouvé leur clientèle. Et Porsche continue de grandir. Pour occuper un espace toujours plus large, c’est désormais un Macan qui vient chasser sur les terres de Audi et BMW.
Et Stuttgart n’hésite pas à tirer et étirer « vers le bas » sa gamme en proposant un simple 4 cylindres pour atteindre 100 000 ventes de Macan par an.
Le Cayenne va bientôt subir une cure de rajeunissement et on annonce l’arrivée d’un petit coupé à 50 000 euros pour concurrencer les Elise, 4C et future Alpine…
Ce genre de plan produit est déjà dans les cartons de Maserati. Mais alors que Porsche avant, la marque italienne continue d’annoncer de nouveaux modèles « à venir »… Quand Porsche aura déjà pris toute la place !
EditoPorsche