15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies. Passerelle jusqu’à la SLR McLaren.
La C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.
On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.
En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture atteint 300 km/h.
Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.
En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h.
Un an plus tard, Mercedes-Benz poursuit sa course aux records avec une C111 III dont le moteur – toujours Diesel – développe 230 chevaux. Neuf nouveaux records tombent.
L’histoire des C111 se termine en 1979. La « IV » reçoit un moteur V8 de 4,5 litres et 500 chevaux pour aller chercher un dernier record : 403,978 km/h en vitesse de pointe.
Dans les années 90, Mercedes présente une C112, toujours avec les portes papillon avant l’arrivée de la SLR McLaren, produite entre 2003 et 2010 à près de 1 500 exemplaires.