Et si un fabriquant de montres devenait un constructeur automobile. Nicolas Hayek, fondateur de Swatch, en a rêvé. En 1990, il annonce même que ses voitures seront commercialisés « d’ici trois à cinq ans ».
« C’est tout à fait sérieux. D’ici trois à cinq ans, vous pourrez rouler en Swatch. » Nous sommes en janvier 1990 et Nicolas Hayek amuse le petit monde de l’industrie automobile.
L’envie est là mais l’idée n’est pas encore arrêtée. Monsieur Swatch veut un véhicule de « très haute qualité mais de prix bas-de-gamme, écologique, réjouissant et un peu provocateur ».
A l’aube des années 1990, Hayek confirme que le projet en est à ses « balbutiements ». Le type de moteur n’est même pas défini. Le traditionnel bloc à combustion interne semble exclu pour privilégier un moteur électrique.
Et le Libanais devenu Suisse annonce clairement qu’il veut le soutien de Renault, Peugeot, Volkswagen ou FIAT pour mener à bien son projet… Et « damer le pion » aux Japonais.
Un an plus tard, les groupes français auront refusé le projet. Hayek s’associera à Volkswagen qui se retirera du défi en 1993. Un nouveau refus de General Motors et c’est le mariage avec Mercedes. La Smart est commercialisée en 1998…
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