Etait-ce vraiment un clin d’œil historique ? Pouvait-on vraiment croire que pour appeler à la résistance face à l’invasion des berlines allemandes, Peugeot présentait sa « nouvelle » 508 à Londres un 18 juin ?
En France, on ne peut que déplorer l’abandon du haut-de-gamme par nos constructeurs nationaux. La désaffection est telle que nos berlines les plus statutaires sont désormais représentées par de « simples » 508, C5 ou Laguna…
Mais il faut bien reconnaître que la mode des grandes berlines est derrière nous. Et que les rares clients encore prêts à se laisser convaincre sont rapidement conquis par les différentes propositions du tentaculaire Groupe Volkswagen et de ses compatriotes allemands.
Quel intérêt à donc Peugeot à donner un coup de jeune à sa berline 508 ? La principale explication réside dans l’élan donné au renouvellement de la gamme. La 508 est adaptée aux nouveaux traits griffés Peugeot.
Nouvelle calandre plus verticale, feux à LED, nouvelle planche de bord avec écran tactile 7 pouces et vision tête haute, arrivée de nouveaux moteurs essence THP 165 et Diesel BlueHDI 180 et de la boîte automatique à six rapports déjà vue sur la 308.
Lancée en 2011, la Peugeot 508 totalise aujourd’hui 370 000 ventes… avec une tendance à la hausse en Chine. L’an passé, 36 % des 508 ont été vendues en Chine.
Comme sur l’ancienne version, Peugeot propose un break SW et une version RXH. Sur cette version au look de baroudeur (et sur la berline), on retrouve la technologie Hybrid4 qui combine le 2,0 HDi de 163 chevaux et un moteur électrique de 37 chevaux pour une consommation annoncée à 3,3 litres / 100 km.
La 508 vendue en Europe sera produite à Rennes… Les modèles destinés à la Chine seront assemblés à Wuhan.
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